Franz Schubert est né à Vienne en 1797.
Il est le 12e d’une famille de quatorze enfants. Son père, instituteur, lui donne ses premières leçons de violon alto, tandis que son frère lui apprend le piano. Il étudie le chant dans le chœur de la chapelle impériale de Vienne. Il devient ainsi l’élève d’Antonio Salieri, directeur de la musique à la Cour de Vienne.
Pendant cette période de formation, il commence à composer,
Schubert écrit d’abord pour le piano (dès 1810), puis pas moins de huit Quatuor à cordes, quelques ouvertures et des lieder.
En 1813, fortement influencé par Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart, et surtout par Ludwig van Beethoven, il compose sa première symphonie. Il en composera 10. Ecoutez la n°8 : » symphonie. inachevée ».
Les trois maîtres de Schubert :
En haut Joseph Haydn, à gauche, W.A.Mozart, et à droite, L.V.Beethoven
Deux années plus tard, Schubert ayant alors dix-sept ans, vient premier chef-d’œuvre dans le domaine du lied : Marguerite au rouet (Gretchen am Spinnrade) en1814.
Excepté quelques voyages en Autriche, Schubert passera l’essentiel de sa courte existence à Vienne, et ayant abandonné la profession d’instituteur et l’aide de son père, il vivra la plupart du temps chez des amis et dédiera sa vie entière à la musique, à la composition, et à des réunions musicales: les « schubertiades », ces rencontres amicales où ses lieder connaissent leurs premiers succès.
En 1822-23, Schubert est atteint de syphilis, et sa santé ne cesse alors de se dégrader. Il tire de son malheur une musique de plus en plus profonde et émouvante, au plus près de la souffrance et de la mort qui le guette (La jeune fille et la mort, Voyage d’hiver).
Franz Schubert meurt en fait de la fiévre thyphoïde le 19 novembre 1828 (il avait alors 31 ans), un an et demi après Ludwig van Beethoven pour qui il a éprouvé, sa vie durant, un respect et une admiration sans limite.
vous pouvez réécouter « An die Musik » que nous avons chanté en classe, interprèté ici par Bryn Terfel.
Vous pourrez retrouver également ce Lied dans le film « comme une image » d’Agnès Jaoui.
An die Musik
Du holde Kunst, in wieviel grauen Stunden,
Wo mich des Lebens wilder Kreis umstrickt,
Hast du mein Herz zu warmer Lieb entzunden,
Hast mich in eine beßre Welt entrückt!
Oft hat ein Seufzer, deiner Harf’ entflossen,
Ein süßer, heiliger Akkord von dir
Den Himmel beßrer Zeiten mir erschlossen,
Du holde Kunst, ich danke dir dafür!
La musique de Schubert a souvent été empruntée, notamment pour des musiques de films comme « Barry Lindon » de Stanley Kubrick, où nous entendons le trio N°2 pour Piano, violon et violoncelle.