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Musique et Littérature

troisième

Bonjour !

Nous avons écouté cette semaine un extrait de la « danse macabre » de Camille Saint Saens, un compositeur français (si si, Camille est aussi un prénom masculin ! ) de l’époque Romantique (et pas l’époque de « l’Amour » comme je l’ai entendu aujourd’hui, quoique c’est très joli !)

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À cette époque, de nombreux compositeurs se sont inspirés de la littérature, de poèmes, de légendes… qu’ils décrivent dans leur musique. On appelle ces oeuvres des poèmes symphoniques.

Saint Saens, pour la danse Macabre, s’est inspiré d’un poème d’Henri Cazalis

Zig et zig et zag, la mort crie cadence
Frappant une tombe avec son talon,
La mort à minuit joue un air de danse,
Zig et zig et zag, sur son violon.

Le vent d’hiver souffle, et la nuit est sombre,
Des gémissements sortent des tilleuls ;
Les squelettes blancs vont à travers l’ombre
Courant et sautant sous leurs grands linceuls,

Zig et zig et zag, chacun se trémousse,
On entend claquer les os des danseurs,
Mais psit ! tout à coup on quitte la ronde,
On se pousse, on fuit, le coq a chanté

Henri Cazalis

L’analyse de ce morceau nous montrera comment, avec quels moyens musicaux, Saint Saens arrive à décrire l’atmosphère de ce poème ainsi que des éléments précis du récit :

par exemple : l’oeuvre débute par douze mêmes notes, sur un rythme régulier, jouées par la harpe afin de symboliser les douze coups de minuit (voir le troisième vers du poème)

écoutons :
la danse macabre

l’analyse complète du morceau prochainement.